Pour des pâturages encore plus verts. Pastoralisme: l’épine dorsale des zones arides dans le monde

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Pour des pâturages encore plus verts. Pastoralisme: l’épine dorsale des zones arides dans le monde
Jenet, A.; Buono, N.; Di Lello, S.; Gomarasca M.; Heine, C.; Mason, S.; Nori, M.; Saavedra, R., 2016

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Le pastoralisme est un mode de vie reposant principalement sur la libre pâture des animaux, pratiqué par les communautés dans des zones marginales. Ces zones peuvent être considérées marginales pour de différentes raisons : eau peu abondante, sol de qualité médiocre, températures extrêmes, pentes raides ou emplacement reculé, et autres facteurs qui rendent ces zones inadaptées à l’agriculture ou à d’autres mises en valeur. Le pastoralisme permet aux communautés de gérer les ressources naturelles de manière durable, autonome et adaptée. Il se caractérise par des droits d’accès aux ressources communes, des valeurs coutumières et la réalisation d’activités qui contribuent à la préservation des l’écosystèmes.

Le pastoralisme, activité vitale pour des millions de personnes, reste un moyen précieux et pérenne de gérer de vastes étendues de terre présentant peu d’autres possibilités. Il est un source d’aliments nourriciers, d’emploi, et de revenues. Néanmoins, éleveurs pastoraux sont marginalisés dans la plupart des régions du globe.

Ce rapport (et sa synthèse technicque) offre des reccomendaitons pratiques pour des politiques et des programmes qui soient plus efficaces. Il analyses les facteurs qui impèdent le developpement dans les regions pastorlaes, et suggère des solutions pour améliorer les moyens d’existence des pastoralistes.  Il est organisé autour des « capitaux communautaires »: capital naturel, financier, infrastructurel, humain, culturel, social et politique.

Au lieu de percevoir les éleveurs pastoraux comme un problème, les décideurs politiques devraient les considérer comme des contributeurs importants et même indispensables au développement de régions marginales et peu peuplées. Les efforts fournis pour développer le pastoralisme doivent reposer sur des politiques pensées à l’échelon de la région ou du territoire, et non du pays tout entier. Ils doivent en outre prendre en considération les capitaux communautaires et s’appuyer sur ces derniers, notamment les connaissances, organisations et réseaux sociaux propres aux éleveurs pastoraux.

 


 « Le pastoralisme va au-delà d’une activité de production animale; c’est un mode de vie, une culture et une identité. Nous, les pasteurs, sommes des citoyens à part entière et nos droits, notre culture et nos institutions coutumières doivent être reconnus et respectés. (…) Le caractère unique de nos moyens de subsistance nécessitent des approches et des investissements sur mesure. »
[Déclaration de la session spéciale du Forum Paysan avec les pasteurs et les eleveurs extensifs]


 

 

 

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